dimanche 13 décembre 2009

L'actualité IRM

Vers une IRM peu chère et portable

Récemment, les chercheurs Pines, Budker et Xu, du Lawrence Berkeley National Laboratory, ont émis le souhait de créer un appareil IRM portable et beaucoup moins onéreux qu’une IRM « classique ». Cette technologie révolutionnerait totalement le monde de l’Imagerie Médicale, étant donné qu’elle ne se baserait plus sur les aimants utilisés jusqu’ici. Ceux-ci étaient jugés trop encombrants et bruyants par les chercheurs.
Ce nouveau système repose sur un magnétomètre (appareil mesurant l’aimantation) atomique d’une forte sensibilité fonctionnant à température ambiante, à l’inverse des aimants SQUID (Superconductivity Quantum Interference Device) habituellement utilisés à une température proche du zéro absolu (température à laquelle les matériaux n’ont pas d’énergie thermique).

PRIX NOBEL 2003 RECOMPENSE IRM

Dans l’actualité moins récente, les professeurs Peter Mansfield et Paul Lauteburg (respectivement britannique et américain) se sont vus remettre le Prix Nobel de Médecine 2003 pour leurs travaux sur l'imagerie par résonance magnétique. L'IRM est une technique indolore pour les patients, ayant le double avantage de ne pas introduire d’instrument dans le corps, ni de soumettre les individus à des rayons X.
Le Pr Paul Lauterburg a été le premier à obtenir des images 2D des organes et des tissus internes par l'utilisation de gradients modifiant le champ magnétique, tandis que son collègue le Pr Peter Mansfield a établi les modèles mathématiques d'analyse des signaux informatiques, dans le but d'affiner les résultats de l'IRM. Cette technique a permis de reconstruire en temps réel les images obtenues à partir des sections consécutives du corps du patient.

Les chercheurs du NIH, s'appuyant sur une étude publiée dans The Lancet, montrent que la technique d'IRM est plus performante que le scanner pour le diagnostic des ischémies cérébrales aiguës.

Ces chercheurs suggèrent ainsi que cette technique soit dorénavant utilisée en première ligne dans les services d'urgence à la place de la tomographie assistée par ordinateur (machine utilisée actuellement pour les diagnostics) Aujourd'hui, l'examen des patients dans les trois premières heures suivant l'accident vasculaire cérébral a permis d'améliorer le pronostic de l'accident, ( bien évidemment seulement pour les personnes qui ont pu en bénéficier)
Les chercheurs du National Institute for Neurological Disorders and Stroke ont comparé l'utilisation de l'IRM et de la tomographie assistée par ordinateur, chez 356 patients suspectés d'accident vasculaire cérébral: les résultats sont les suivants: parmi les patients diagnostiqués, l'IRM a permis de détecter avec succès 46% des ischémies cérébrales aiguës, contre 7% pour le scanner.La sensibilité de l'IRM, pour le diagnostic final des accidents cérébraux aigus, est de 82% comparée à 26% pour le scanner. En revanche, selon l'étude, les deux techniques sont comparables pour la détection de l'hémorragie intracrânienne aiguë.

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